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26/02/2005:
Charlotte est
à une
quinzaine de jour de sa ponte. Le
bas ventre est large. Le jabot plein d'une proie récemment
ingurgitée, elle se dore au soleil en guise de digestion.
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La
saison 2004
s'est soldée par l'envol de deux jeunes femelles (Mathilde
et
Rita).
Charlie et Charlotte sont restés cantonné sur le
site de
la basilique jusqu'à la fin de l'année. Nous
entrevoyons
avec confiance une nouvelle perspective de reproduction sur la
basilique pour 2005. Des
signes
annonciateurs ne trompent pas
puisque depuis fin décembre ont peut observer des pariades
du
mâle; puis des accouplements se succèdent
durant le début de l'année 2005, ainsi que de
multiples
échanges ou offrandes de
proies
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lever du jour |
Observation à la lunette des hauts d'immeubles, à la recherche de Charlotte. |
La
tour St Charles à
Vandoeuvre
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Mai
2005: vue du haut de la
tour
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Septembre 2007. Digiscopie, vue des hauts de Laxou |
Le site de "La Madeleine" |
Charlotte sur la rambarde, au dessus de l'aire |
C’est à 8
kilomètres
à vol
d’oiseau de son site initial qu’elle avait choisi
de
déposer une ponte que nous considèrerons "de
remplacement". Charlie, fait donc des
aller-retours entre la basilique et
le site
adopté par la femelle. Cette
dernière a choisi un
ancien nid de
corneilles, posé sur
la
passerelle.
Vue
du site
à partir de l'usine Novacarb
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(Photo
: Eric
Reignier
- Novacarb)
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Une
équipe d'entretien de l'usine a été
forte
surprise de se retrouver nez à nez avec ces volatiles, au
début du mois de mai. Ils en
ont profité pour prendre cette photo.
Néanmoins, et je m'adresse aux apprentis photographes animaliers, il ne faut jamais prendre intentionnellement ce type de photo. L'éthique est formelle : Prendre le risque d'un échec de reproduction d'une espèce protégée pour une photo n'en vaut pas la peine et est condamnable aussi bien dans le milieu des naturalistes qu'au regard de la loi. Nombre d'échec de reproduction sont dû à cette pratique. Il en va de la survie de l'espèce. |
23/05/2005: Alors que je m'installe sur le parking de l'usine pour observer les rapaces, le gardien m'aborde et m'indique que des employés ont récupéré un rapace. Renseignement pris et après constatation, je fais relâcher l'animal, qui ne s'envole pas. Les employés m'expliquent que l'oiseau se faisait attaquer par des corbeaux. Charlotte est présente sur la rambarde de la plateforme de la cheminée. Nous sommes observés. Je ne sais pas quoi faire. Au bout d'1/4 d'heure, deux corneilles (ce n'était pas des corbeaux), piquent sur le jeune faucon. Il ne s'envole toujours pas. Il y a manifestement quelquechose qui cloche. Je me décide à soustraire le faucon aux attaques des corneilles. Lors de ma première tentative de capture (avec gants et lunettes de protection), je constate que Madeleine, ne fait que marcher et que son aile gauche traine au sol. Il n'y a plus à hésiter : Capture, mise dans une caisse sombre pour protéger et rassurer l'oiseau, évacuation ultérieure dans la matinée et contact avec Régis Cavignaux, vétérinaire à Essey les Nancy. |
Le cadavre du jeune mâle, retrouvé au pied de la cheminée |
23/05/2005 : Jour de la récupération de Madeleine. son aile gauche traine au sol |
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sur les
photos numérotées pour les agrandir
2 : Claire, perchée à quelques mètre de l'aire. 3 : Claire s'est installée sur la basilique. |
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